Manifeste du M1D
Actuellement le pouvoir politique sert trop souvent les intérêts de certaines personnes ou organisations au détriment de l’intérêt général. Se servir de ce pouvoir confié par le peuple contre l’intérêt général est un abus de pouvoir.
Ce fonctionnement inadéquat de notre système politique devrait être interdit par la Constitution. Mais cela n’est pas le cas actuellement car, entre deux élections, la Constitution donne, au sommet de notre société, le pouvoir politique à des politiciens professionnels sans contre-pouvoirs ou contrôles réellement démocratiques. De plus l’élection est en fait un leurre car elle ne donne en réalité qu’une capacité de choix restreinte voire nulle aux gouvernés qui élisent les gouvernants.
Le peuple n’est donc pas protégé et la situation ne peut qu’empirer car « tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser ». La Constitution doit protéger les peuples en dotant le système politique de mécanismes prévenant les abus de pouvoir. Elle est la clé de l’impuissance politique actuelle des peuples et des problèmes qui en découlent. Elle est aussi clé dans l’épanouissement des citoyens, notamment pour qu’ils fassent société face aux défis et changements de notre monde.
Nous désirons une nouvelle Constitution pour que, dans l’intérêt général, les citoyens, hommes et femmes adultes et responsables, puissent agir et décider politiquement tous ensemble et prendre en main leur futur et celui de la société, cette nouvelle Constitution établissant un système gouvernemental et politique plus vertueux.
Pour cela, nous souhaitons convoquer une assemblée constituante en veillant à ce que cette Constitution soit écrite dans l’intérêt général et le bien commun. Notamment, pour éviter les conflits d’intérêt, les membres de cette constituante ne pourront pas briguer d’avantage personnel comme un mandat politique suite au résultat de celle-ci. Ils devront aussi constituer un échantillon réellement représentatif de l’ensemble des citoyens de notre pays, nous proposons donc qu’ils soient tirés au sort en nombre suffisant.
Parce que ce n’est pas aux gens du pouvoir mais aux citoyens d’écrire les règles du pouvoir.